Là encore, des sentiments très opposés !
Nous ne sommes pas assez préparés à ce fameux retour à la maison : la montée de lait, puis la baisse d'hormones... sans parler de la fatigue accumulée par la grossesse, l'accouchement, et les nuits écourtées par les cris du bébé... les visites qui s'enchaînent, puis le vide. Et oui, il y a "la vie d'avant" si légère, "la vie de couple" si sereine, "les 9 mois de grossesse" qui passent si vite, et ensuite "l'arrivée de bébé" pleine d'émotions, et la vie de parent ... sans laisser se dissoudre la vie de couple. Autant de bouleversements...
Du côté de la maman, il y a ce corps après grossesse, il faut accepter la métamorphose. Un cap délicat à passer durant lequel on préfère éviter les miroirs. Un quotidien pas si simple, dans lequel il faut apprendre le langage "je pleure", "je cris"... Un quotidien où l'on se sent parfois "coupé du monde". Même si ce n'est que provisoire, c'est un nouveau rythme à prendre et à accepter.
Un enfant, c'est pour la vie, je dirais même c'est "notre" vie. Il faut donc oublier ou remettre à plus tard, évolution et carrière professionnelle. Il faut savoir mettre une parenthèse. La vie de femme et surtout celle de "maman" est faite de sacrifices.
Il faut accepter devenir "dépendante" de son conjoint. Et oui, papa continue son petit train de vie, la plupart du temps il reprend le travail. Il faut tout simplement accepter cette nouvelle place, ce nouveau rôle, où notre existence peut parfois paraître secondaire. Une vie de "maman" avant une vie de "femme" ou de "wonderwoman". Une vie dans laquelle on se sent parfois seule et loin de tout mais qui toutefois nous comble de bonheur.
Si c'était à refaire ?
Qui n'a jamais rêvé à cette éventualité ?
Corriger ses erreurs, réussir là où on avait échoué.
Marc Levy
Moi je recommencerai sans hésiter ! *L.E.O.N*
Attention, devenir "parent" est une aventure formidable, et je ne regrette en rien. Cependant, ce n'est pas tout rose, et il y a des moments difficiles à traverser. Je partage ici, dans ce post, simplement mon ressenti, car je sais que nous sommes nombreuses dans ce cas-là, mais que peu d'entre nous osent l'exprimer.
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