Le trimestre des contradictions !
Entre excitation et appréhension, impatience et craintes, nos émotions furent en mouvances ces derniers mois ! Le trimestre le plus fatiguant et éprouvant malgré notre bonne volonté et notre envie de bien faire ...
Petits détails :
- J'ai tenu jusqu'au dernier jour de travail sans même avoir été arrêté. C'était important pour moi que cette grossesse ne soit pas perçue comme un handicap dans le milieu professionnel.
- Mon homme et moi étions dans la finition des travaux de rénovation de notre maison, et l'échéance du déménagement de notre appartement en location arrivait à grand pas ! (fin octobre) Autant de pression qui ne laissait guère de temps au repos !
Côté ventre :
C'est un réel changement, l'évolution est flagrante! Petit bidon grossit à vue d’œil. Et les douleurs vont crescendo bien-sûr... Le corps se prépare et je le ressens : douleurs intercostales, maux de dos, sciatique... Je fais bonne figure, mais arrivée en fin de journée, je suis à deux doigts de fondre en sanglots... car oui, enceinte, faut supporter la douleur, il n'y a pas de remède ! La patience, c'est tout un art ! Appelez-moi "Picasso"!
Futurs parents ...
Un quotidien qui tient la route, un équilibre parfait, des projets qui prennent formes petit à petit... Alors oui, bien-sûr que l'arrivée proche de bébé nous laisse quelques appréhensions... Ce sera un chamboulement dans notre vie et donc tant d'interrogations auxquelles il n'est pas toujours aisé de trouver des réponses :
Allons-nous être à la hauteur ?
Allons-nous avoir la patience nécessaire ?
Allons-nous trouver notre place ?
Allons-nous faire la différence entre parents et amants ...
Le grand jour !
Je n'avais pas d'inquiétude sur l'accouchement, car tout m'étais inconnu, j'attendais donc le jour J plutôt sereinement...
En parlant de ce jour, il est arrivé plus vite que prévu (15 jours avant). Nous venions d'emménager une semaine plus tôt. La valise était bouclée et la chambre de bébé était prête ! Bon timing ! OUF ...
Pour faire bref :
J'ai perdu les eaux le samedi 4 novembre à 23h00. J'ai vu dans les yeux de mon homme "la panique". Mes jambes se sont mises à flageoler... J'ai filé à la douche pour me détendre avant de prendre la route. Entre temps, nos regards se sont croisés, on s'est mutuellement rassuré. Le stress a laissé place à la rigolade...
Nous sommes arrivés vers minuit à la maternité. Les contractions ont commencé vers 1h00 du matin. A 8h00, j'étais en salle d'accouchement pour la pose de la péridurale. J'ai dû patienter 1h00 avant de voir l'anesthésiste entrer dans la salle... Malheureusement pour moi, la péridurale fût latéralisée et donc inefficace. La douleur était là, et il fallait faire face. J'ai accouché de mon petit Léon, le dimanche 5 novembre 2017 à 13h28. Vingt-huit minutes de poussées intenses, et épuisantes... Mais une telle récompense à l'arrivée ! Il n'y a pas de mot pour décrire la sensation et l'émotion ressentie lorsque la sage-femme a posé Léon en peau à peau sur mon ventre.
C'était une délivrance. La douleur s'est envolée immédiatement... Je n'ai jamais connu un tel moment d'apaisement, de paix et de quiétude. C'est inexplicable...
Cette citation de Nelson Mandela était écrite sur le mur de la salle d'accouchement, et elle a pris tout son sens ce jour-là !
Voilà c'est la fin, tout est passé si vite....
Difficile de réaliser, qu'aujourd'hui, nous sommes "Parents"
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